Guerre 1812 dans le sud-ouest de l'Ontario
6 dni / 546 km / 10 godzin 10 minut
Ce roadtrip est consacré à une page d'histoire du Canada, la Guerre de 1812, une série d'escarmouches mettant aux prises les jeunes États-Unis d'Amérique et la Grande-Bretagne sur le territoire l'Amérique du Nord britannique entre juin 1812 et décembre 1814. Bien qu'il y ait eu des batailles sur la côte Atlantique, sur les Grands-Lacs, au lac Champlain et dans la vallée du Richelieu au Québec ainsi que dans le sud-est de l'Amérique du Nord, seuls les lieux historiques se trouvant dans le sud-ouest de ce qui constituait le Haut-Canada (aujourd'hui l'Ontario) sont couverts par cet itinéraire.
Un coup d’œil rapide sur cette guerre de 1812
Depuis la Déclaration d'Indépendance des États-Unis en 1783, de nombreux américains loyaux à la couronne d'Angleterre ainsi que des loyalistes des Six-Nations ont immigré au Canada. L'augmentation de la population de langue anglaise se considérant sujets britanniques dans le Québec d'alors amène les autorités britanniques, en 1791, à scinder la province en deux régions : le Bas-Canada composé en grande partie d'anciens sujets Français aux coutumes et aux lois découlant de l'ancien régime français et le Haut-Canada en grande partie peuplé de retraités de l'armée britannique conquérante, de sujets britanniques américains émigrés ou déplacés en raison de leur loyauté à la couronne britannique et de peuples autochtones de toutes provenances.
Le 18 juin 1812, lorsque les États-Unis d'Amérique déclarent la guerre à la Grande-Bretagne, près de la moitié de la population du Haut-Canada est composée de loyalistes d'origine américaine. Autant dans le Haut-Canada que dans le Bas-Canada, des échanges amicaux se font entre les habitants des deux côtés de la frontière, de nombreux canadiens ayant de la famille en Nouvelle-Angleterre ou à Détroit au Michigan. En raison de cette amitié, certains Américains croient fermement que les Canadiens seront heureux de se débarrasser du joug britannique et de rejoindre les États-Unis d'Amérique si on leur en donne l'occasion. C'est ainsi qu'ils pensaient que la conquête du Canada serait facile.
Après la Déclaration d'Indépendance et la mise en place des nouvelles frontières entre les deux pays, plusieurs forts britanniques se retrouvaient en territoire américain et furent cédés aux États-Unis. Au début des années 1800, les tensions qui augmentent avec les États-Unis inquiètent les Britanniques qui ne se sentent pas en position de force face aux Américains. Ils entreprennent alors la construction de nouveaux forts, tels que ceux de George, Amherstburg et St-Joseph ainsi que des travaux de renforcement des fortifications existantes telles que celles de Québec afin de protéger les routes d'approvisionnement et de commerce des Grands-Lacs. De plus, les Britanniques déjà en guerre contre la France depuis 1793, n'ont que peu de troupes régulières pour défendre leurs territoires en Amérique du Nord. Avec moins de 1 000 soldats réguliers en Amérique du Nord britannique, la Grande-Bretagne doit pouvoir compter sur les milices locales et les colons pour défendre ses frontières en cas d'invasion américaine.
Par ailleurs, les Premières Nations, repoussées vers le nord et l'ouest par les spéculateurs fonciers et les colons américains de plus en plus envahissants, sont déjà en guerre contre les États-Unis pour le contrôle des terres au nord-ouest de la rivière Ohio. Depuis 1786, les nations autochtones du Nord-Ouest regroupées en Confédération défendent férocement les frontières de leurs territoires. Dans ce conflit, la Grande-Bretagne s'offre comme médiatrice et par une série de rencontres tente de faire accepter l'idée d'un État autochtone neutre entre le Mississippi, l'Ohio et les Grands-Lacs, ce que le gouvernement américain rejette catégoriquement. En 1794, une victoire décisive des Américains à la bataille de Fallen Timbers oblige la Confédération à céder aux Américains toute la vallée de l'Ohio. En 1810, dirigée par le prophète Shawnee Tenskwatawa et son frère Tecumseh, la Confédération des Premières-Nations se reconstruit, ce qui inquiète les Américains. À l'automne 1811, le gouverneur de l'Indiana, Harrison, attaque et détruit le village du prophète Tenskwatawa. Parmi les vaincus, beaucoup s'enfuient au Canada et demandent l'aide des Britanniques. En raison de leur propre guerre contre les Américains, Tecumseh et ses troupes vont naturellement s'allier aux Britanniques dès le début de la guerre de 1812.
À l'aube de la Déclaration de guerre, les Américains sont très agacés par leurs voisins du Nord. D'abord, ces territoires appartiennent à cette Grande-Bretagne dont on vient juste de se débarrasser et que l'on voudrait bien chasser de toute l'Amérique. La Marine Royale présente en Amérique du Nord se permet même d'enrôler de force des marins prétendument déserteurs pour servir sur les navires de guerre anglais. Ensuite, cette même Grand-Bretagne, en guerre contre la France, impose de nombreux freins au commerce avec l'Europe, portant ainsi atteinte à la souveraineté de la nouvelle république américaine. Finalement, on soupçonne l'Amérique du Nord britannique de soutenir les Premières Nations dans leur guerre contre l'expansion américaine et l'envahissement de leurs territoires au Nord-Ouest de l'Ohio et à l'ouest du Mississippi.
Pour ces raisons, les États-Unis déclarent la guerre le 18 juin 1812. Leur plan d'invasion comprenait trois fronts : le front de Détroit, le front du Niagara et finalement le front de Montréal. À la fin de 1813, les États-Unis occupaient le territoire canadien à la frontière de Détroit mais n'avaient pu s'emparer ni de la région du Niagara et encore moins de Montréal. Le gouvernement américain était en faillite, leur commerce ruiné par le blocus britannique et la Nouvelle-Angleterre s'apprêtait à faire Sécession pour faire la paix avec les Britanniques. En 1814, fort de nouvelles troupes, les Britanniques contre-attaquent en territoire américain mais ne remportent que peu de succès. Le 16 février 1815, le traité de Gand met fin à la guerre de 1812. De cette guerre, il n'y eut ni gagnants, ni perdants si ce n'est le peuple des Premières-Nations. Tout ce qui fut gagné comme territoire par l'une ou l'autre des deux puissances fut rendu à la fin de la guerre. Ainsi, les frontières demeurèrent à peu près ce qu'elles étaient avant la guerre. Mais les Premières Nations continueront à perdre leurs territoires peu à peu grugés par de nouveaux colons en marche vers les riches terres de l'ouest.
CanadaInne podróże
Dzień 1
Amherstburg Royal Naval Dockyard
Avant 1796, le principal avant-poste des Britanniques à l'ouest des Grands-Lacs était situé à Détroit. L'indépendance des États-Unis change la situation et pour compenser la perte de Détroit maintenant en territoire américain, les Britanniques construisent un fort à l'endroit où la rivière Détroit se jette dans le lac Érié au nord de Amherstburg. En 1812, Amherstburg joue plusieurs rôles outre celui d'abriter une garnison. C'est aussi un port commercial, le centre administratif du département des Affaires indiennes et un chantier naval de la Marine provinciale. La prise de Amherstburg était essentielle aux Américains pour contrôler la menace autochtone et mettre les établissements frontaliers à l'abri de Tecumseh et de ses troupes. Un mois seulement après le début de la guerre, les forces américaines traversent la rivière Détroit et s'approche de Amherstburg par le nord. Les Britanniques les repoussent à la bataille de la Rivière aux Canards le 16 juillet 1812. C'est à l'abri du fort Amherstburg, rebaptisé fort Malden en 1815, que Brock, commandant militaire du Haut-Canada et Tecumseh rassemblent leurs troupes et ébauchent leur plan en vue de prendre Détroit, ce qu'ils réussissent le 16 août 1812. À l'été 1813, les Américains réussissent à contrôler les voies d'approvisionnement britanniques vers Détroit. Privés de provisions, les Britanniques abandonnent Amherstburg le 23 septembre 1813 et se replient vers Burlington Heights en remontant la Thames.
9:00 - 0.8 km / 2 minuty - 9:03
Fort Malden est classé Lieu historique national et peut être visité à l'année bien que les services aux visiteurs et les activités spéciales ne soient disponibles qu'entre mai et octobre. La plupart des bâtiments datent cependant des années 1830-1840 mais on y trouve la plus vaste collection d’artefacts originaux de la guerre de 1812 dont deux ceintures wampun ayant appartenu à Tecumseh ainsi qu'une œuvre de Margaret Reynolds illustrant le chantier maritime d'Amherstburg en 1813. En saison, des guides en costume d'époque aident les visiteurs à comprendre le passé des lieux et le mode de vie d'autrefois.
11:33 - 21.9 km / 24 minuty - 11:58
À 12 km environ de fort Malden, la route traverse la Rivière-aux-Canards, site de trois batailles entre les troupes Britanniques et les troupes Américaines. Elles ont eu lieu les 16-19 et 25 juillet 1812. C'est à cet endroit qu'on déplore les premières pertes britanniques de la guerre 1812.
À 22 km de fort Malden, lorsqu'on passe d'Ojibway Pkway à Sandwich St, on croise un tout petit monument nommé Capture of Detroit. Il marque le lieu où les troupes du général Brock et celles de Tecumseh traversèrent la rivière pour s'emparer de Détroit le 16 août 1812.
12:03 - 2.4 km / 3 minuty - 12:07
En 1812, le village de Sandwich se situait surtout autour des rues Sandwich et Mill, au sud-ouest du Windsor actuel. On peut s'arrêter pour admirer la Duff-Baby House située au 221 Mill Street. Bâtie en 1798 par un Écossais, Alexander Duff comme lieu d'opération de son commerce de fourrure, elle a été acquise par James Baby en 1807. Colonel de la milice durant la guerre de 1812, James Baby fut l'un des 600 soldats capturés par les troupes américaines lors de l'invasion. La maison a été occupée par les Américains quelques temps. Plus près de la rivière, au coin de Russell, on peut voir une réplique du moulin à grains construit en 1796.
Au 3115 Sandwich Street, se trouve la maison McGregor-Cowan construite en 1806. Elle a servi d'entrepôt pour la compagnie de la Baie-d'Hudson et de prison lors de la guerre de 1812. Ces deux maisons sont les seules du village de Sandwich qui n'ont pas été brûlées durant la guerre de 1812.
12:17 - 0.1 km / - 12:18
Réplique du moulin à grain de Jacques Baby. Petit parc pour une pause lunch.
12:48 - 4.1 km / 7 minut - 12:56
Dans le Sud-Ouest de l'Ontario, la rivière Détroit, qui relie le lac Sainte-Claire (St-Clair) au lac Érié constitue une partie de la frontière entre le Canada et les États-Unis. Longue de 51 km, la rivière sépare Détroit (côté américain) de Windsor (côté canadien). D'autres petites rivières se jetant dans la Détroit ont aussi été le théâtre de batailles connues notamment la Rivière-aux-Canards (River Canard) et, du côté américain, la Rivière-aux-Raisins (River Raisin).
Désignée comme rivière du patrimoine canadien et du patrimoine américain, la rivière Détroit est le foyer de la première communauté francophone permanente du Haut-Canada et par conséquent l'un des lieux de mémoire des francophones de l'Ontario. En 1799, les rives sud et nord de la rivière Détroit étaient essentiellement habitées par des descendants de Français et elles demeurèrent partie intégrante de la grande province de Québec jusqu'en 1791, moment de la création du Haut-Canada. Par la suite, en 1796, la partie nord fut cédée aux États-Unis mais demeura en grande partie aux mains des descendants français jusqu'en 1830. Utilisée depuis plus de 6 000 ans comme voie de commerce et de déplacement dans la région des Grands-Lacs, la rivière Détroit est encore aujourd'hui l'un des passages internationaux les plus achalandés d'Amérique du Nord. Les nombreux parcs riverains permettent d'observer le trafic maritime. La navigation de plaisance, la pêche urbaine et l'observation des oiseaux y sont aussi très populaires.
13:56 - 0.8 km / 2 minuty - 13:59
Après une courte balade le long de rivière jusqu'au coin de la rue Church, il faut remonter cette dernière pour rejoindre Pitt St W où, en tournant à gauche, on se dirigera vers le numéro 254. Toute petite entre d'immenses édifices se trouve la maison de François Baby. Après la première invasion américaine en juillet 1812, la maison a été occupée par les Américains jusqu'au 11 août 1812. Elle leur servait de poste d'observation de la rivière Détroit et de base d'opération pour la préparation de l'invasion du Fort Amherstburg. Elle a également été occupée par les Britanniques lorsqu'ils préparaient la prise de Détroit quelques semaines plus tard. Elle abrite maintenant un musée dont les collections permanentes présentent, entre autres, l'histoire de la présence française à Windsor ainsi que des éléments de la guerre de 1812 dans la région.
15:29 - 38.0 km / 47 minut - 16:17
Dzień 2
9:00 - 72.3 km / godzina 5 minut - 10:06
Après l'abandon de Amherstburg et de Détroit en septembre 1813, le front de Détroit se déplace vers l'est près de la rivière Thames. La rivière Thames traverse tout le Sud-Ouest de l'Ontario. Ses trois bras se rencontrent à London puis s'écoulent vers le sud-ouest pour se jeter dans le lac Sainte-Claire. Également désignée rivière du patrimoine canadien, elle est marquée par la présence continue des Première-Nations depuis plus de 11 000 ans et par une riche histoire d'exploration et de colonisation. Elle a été l'un des principaux théâtres d'opération de la guerre de 1812 et c'est à Moraviantown (Thamesville) que moururent le célèbre chef Shawnee Tecumseh et le chef des Wyandot, Stiahta, le 5 octobre 1813. La coalition entre les différents groupes des Premières Nations ne résistera pas à la mort de leurs principaux chefs. La victoire américaine à la bataille de la Thames confirmera leur domination dans cette partie du Haut-Canada pour tout le reste de la guerre.
Le site commémoratif de la bataille de Moraviantown se situe à 4 km de Thamesville (113 km de Windsor) le long de la 2. On y retrouve une plaque commémorative sur la bataille ainsi qu'un monument à la mémoire de Tecumseh.
10:21 - 3.3 km / 3 minuty - 10:25
Le musée Fairfield est situé sur le site de l'ancien village de Fairfield on the Thames dont il ne reste plus rien. La communauté de Fairfield, créée en 1792, était composée de réfugiés autochtones (surtout des Delaware) et de missionnaires Moraves en provenance de l'Ohio venus s'installer au Canada pour fuir la persécution dont ils étaient victimes durant la révolution américaine. Après la bataille de la Moraviantown le 5 octobre 1813, Fairfield a été entièrement détruit pas les forces d'invasion américaines. On retrouve sur le site une plaque et un monument commémoratif. Le musée se visite entre mai et octobre.
11:25 - 23.9 km / 24 minuty - 11:50
Lieu historique national de Colline-de-la-bataille
Les Américains, ayant remporté la bataille de Moraviantown, continuèrent leurs incursions dans cette région du Haut-Canada. Les Britanniques de leur côté essayèrent de contrecarrer l'avancée américaine en installant un avant-poste à Delaware sur la Thames. En février 1814, les Américains se dirigent vers Delaware. Ils s'installent près du ruisseau Twenty Mile et y attendent les Britanniques sur ce qui deviendra la colline de la Bataille. Le 4 mars 1814, les Britanniques et leurs alliés attaquent les Américains installés sur les hauteurs. Ils n'arrivent pas à gravir les pentes glacées de la colline et se retirent. Les Américains, de leur côté, ne bénéficiant plus de l'effet de surprises pour attaquer Delaware, retournent à Détroit. Cet événement de la guerre de 1812 fut appelé la Bataille de Longwoods. Un cairn et une plaque descriptive situent le lieu de la bataille.
12:05 - 0.8 km / - 12:06
13:06 - 121.0 km / 2 godziny minuta - 15:08
Situé sur le principal chemin entre le front de Détroit et le front du Niagara, Buford était un important point de rassemblement durant la guerre de 1812. L'avancée américaine dans le sud-ouest du Haut-Canada et la mort des chefs amérindiens à la bataille de Moraviantown provoqua l'exode de milliers de personnes vers l'est, particulièrement des familles amérindiennes, cherchant refuge sur le territoire des Six-Nations et auprès des Britanniques retranchés à Burlington Heights. À l'automne 1813, c'est à Buford que vont se retrouver plus de 2000 réfugiés, autochtones pour la plupart, sous la protection du général Proctor et du lieutenant-colonel Elliott. En mars 1814, ils vont poursuivre leur retraite à l'est de la rivière Grand et vers Burlington Bay.
Bien qu'il n'existe aucun bâtiment datant de l'époque de la guerre de 1812, Buford présente un riche héritage architectural du XIXe siècle. Un tour de ville peut s'avérer intéressant.
À noter :
le cimetière sur King St et Potter drive date de 1799; la plus vieille pierre tombale est celle de Justus Stevens mort le 2 janvier 1812.
Sprowl house au 155 King St a été construite vers 1835. Une partie des réfugiés de la bataille de Moraviantown ont campé sur ces terres en 1813.
15:38 - 13.7 km / 13 minut - 15:52
Dzień 3
Camping ouvert entre le 1er mai et le 15 octobre
9:00 - 8.8 km / 12 minut - 9:13
En 1784, le gouverneur de Québec, sir Frederick Haldimand, attribuait des terres tout le long de la rivière Grand aux Haudenosaunee (Six-Nations de la famille iroquoise) alliés aux forces britanniques durant la Révolution américaine de 1775-1783 en compensation de la perte de leur territoire ancestral dans le nord de l'état de New-York aux États-Unis. Au moment de la guerre de 1812, le territoire de la réserve des Six-Nations s'étend sur une bande de 10 km le long de la rivière Grand mais plusieurs des terres ont été mises en location ou vendues à la Couronne ou à des colons par les Six-Nations. C'est ainsi que quelques villages vont apparaître sur ce territoire, dont le village de Brantford.
La ville de Brantford d'abord appelée Brant's Ford doit son nom au chef mohawk Joseph Brant (1742-1807) qui conduisit les loyalistes Mohaws au Canada en 1784. Ce n'est qu' en 1805 que les premiers colons européens viennent s'y établir. Les Six-Nations céderont leurs droits sur les terres du village en 1830. C'est aussi à Brantford qu'est né et décédé John Brant, lequel s'est illustré dans de célèbres batailles de la guerre de 1812, telles que celles de Quennston Heights et de Beaver Dam. Il devint également le premier Autochtone à siéger à l'Assemblée législative du Haut-Canada en 1830.
Le centre Woodland, au 184 Mohawk St, comprend un musée dont les expositions illustrent l'histoire des Mohawks et des tribus des Six-Nations de la rivière Grand. Il comprend également une galerie d'art consacrée aux artistes autochtones contemporains.
10:13 - 1.3 km / minuta - 10:15
La chapelle royale des Mohawks (301 Mohaws St) construite en 1785 est la première église protestante du Haut-Canada et la plus vieille église de l'Ontario. Elle est située sur le territoire des Six-Nations. Joseph Brant et son fils John sont inhumés dans le cimetière attenant.
11:15 - 35.7 km / 35 minut - 11:51
Le musée militaire de Hamilton (4.50$; midi à 16h; fermé le lundi) se trouve sur le site de Burlington Heights où se sont regroupées les forces britanniques après la perte de Fort George le 25 mai 1813. La ferme d'origine a été occupée et fortifiée par l'armée britannique pour servir de base d'opération dans la région mais également de refuge pour les familles des guerriers des Premières-Nations et pour les milliers de personnes déplacées suite aux batailles dans le Sud-Ouest du Haut-Canada. L'une des expositions du musée raconte les histoires personnelles des habitants de Burlington Heights durant la guerre de 1812.
14:51 - 25.6 km / 36 minut - 15:28
Dzień 4
9:00 - 15.2 km / 20 minut - 9:21
9:36 - 0.4 km / minuta - 9:38
En juin 1813, les troupes américaines, fortes de plus de 3000 hommes, remontent vers Burlington Heights où se sont regroupées les forces britanniques. Le 5 juin, les Américains ont installé leur campement à Stoney Creek. Mis au courant par un habitant du coin, les Britanniques décident de lancer une attaque surprise durant la nuit. Ils font prisonniers les deux commandants de brigade, s'emparent des canons avant qu'ils ne puissent tirer et se replient en emportant un important butin. Affaiblis et désorganisés, les Américains retournent à Fort George qu'ils occupent depuis le 25 mai 1813. Cette bataille mit un frein important aux opérations militaires des Américains dans la région du Niagara et permis aux Britanniques de reprendre le contrôle de cette région.
Le site national Batterfield House Museum and Park ( 7.50$; midi à 16h; fermé le lundi) comprend :
le musée situé dans la maison Gage (Batterfield House) meublée et décorée au goût du XIXe siècle où logèrent les officiers américains;
le parc où se déroule chaque année la reconstitution de la bataille de Stoney Creek, le premier week-end de juin;
le monument commémoratif d'une hauteur de 30m de style neogothique Tudor inauguré le 6 juin 1913;
la maison Grandview qui a servi d'hôpital durant la guerre de 1812. Elle a été déplacée dans le parc en 1999.
Le monument du monticule de Smith qui se situe de l'autre côté de King Street.
12:38 - 0.1 km / - 12:39
13:39 - 64.5 km / godzina 11 minut - 14:51
Niagara-on-the-Lake située sur la péninsule du Niagara à l'embouchure de la rivière Niagara sur le lac Ontario. Foyer de la nation Neutre, elle voit les premiers colons européens arriver en 1778. Ce sont des réfugiés fuyant la Révolution américaine et des loyalistes américains dont plusieurs Afro-américains. Niagara a été la capitale du Haut-Canada de 1791 à 1796. C'était un lieu stratégique car la rivière Niagara servait de voie principale de passage et de transport entre le lac Érié et le lac Ontario. Tout comme la rivière Détroit, la rivière Niagara sert de frontière entre le Haut-Canada et les États-Unis.
En 1812, le fort George qui fait partie de la ville abritait le quartier général de l'armée britannique sous le commandement du général Isaac Brock. C'est le 27 mai 1813 que les Américains réussissent à s'emparer de fort George et de la ville lors de la bataille de Fort George. Au cours de cette bataille plus de 5 000 soldats américains débarquent à 3 km du fort George déjà endommagé par les tirs de canon deux jours plus tôt. Devant des forces cinq fois plus nombreuses, les Britanniques retraitent vers Burlington Heights. Les Américains occuperont Niagara jusqu'au 10 décembre 1813 date à laquelle ils abandonnent le fort suite à leurs défaites de Stoney Creek et de Beaver Dam. La ville et le fort ayant été incendiés au départ des Américains, les Britannique reconstruiront le fort George et de nouvelles installations dont le fort Mississauga stratégiquement mieux situé à 2 km au nord.
Située à l'embouchure de la Niagara dans la ville de Niagara-on-the-Lake, la pointe Mississauga, constituait un endroit idéal pour contrôler à la fois le lac Ontario et l'accès à la rivière. Au printemps 1814, le fort George étant en piètre état, les Britanniques décident de construire une nouvelle fortification sur l'emplacement du Phare de Mississauga faisant face au fort Niagara de l'autre côté de la rivière, en utilisant les matériaux provenant des ruines du phare et de la ville de Niagara.
Le fort n'est pas très élégant mais impressionnant. Il est constitué d'une grosse tour carrée en briques située au milieu d'un terrain de golf. Les vestiges de remblais en forme d'étoile sont accessibles. L'un des tunnels sous les remblais mène à un point de vue sur le lac Ontario.
Au bout du golf, à l'ouest (passez par Queen street) se trouve le Lieu historique du Champ-de-bataille-de-fort-George. Il s'agit du site où s'est déroulée la bataille la plus féroce de la guerre de 1812. On y trouve un cairn et une plaque commémoratives.
15:51 - 10.9 km / 12 minut - 16:04
Dzień 5
9:00 - 9.8 km / 12 minut - 9:13
Du fort George de 1814, seule la poudrière demeure. Mais des bâtiments ont été reconstruits, meublés et aménagés comme à l'époque et des guides-animateurs en costume d'époque aident à recréer la vie des soldats britanniques et de leur famille au sein de la garnison. Des tirs d'artillerie, des décharges de mousquets, le son des fifres et des tambours animent les lieux.
à 2 km de fort George, sur Niagara Parkway, se trouve la maison McFarland bâtie en 1800. Elle a servi d'hôpital durant la guerre de 1812. Des interprètes en costume d'époque dirigent les visites guidées durant l'été en après-midi.
12:13 - 12.1 km / 15 minut - 12:29
La bataille des Hauteurs de Queenston se produit peu après la prise de Détroit par Isaac Brock en août 1812. Ce dernier revenu à fort George protège la frontière du Niagara lorsque dans la nuit du 12 octobre 1812 puis le 13 octobre, la milice de New York lance un assaut à Queenston Heights et parvient à s'emparer de la position britannique. Brock se rend sur les lieux, rassemble ses forces et mène la charge pour reprendre le canon. Touché au-dessus du cœur, il meurt sur le champ de bataille. Des renforts arrivent de fort George pendant que des guerriers Mohaws et Delaware sous la direction du chef John Norton encerclent les Américains. Les Britanniques, la milice de York et de Lincoln et les guerriers des Premières-Nations contre-attaquent. Coincés entre la falaise et les Britanniques, les Américains capitulèrent. Près de 1000 Américains seront fait prisonniers.
14:29 - 0.8 km / minuta - 14:31
Le monument de Brock sous lequel ont été enterrés les restes du héros s'élève à 58 mètres de hauteur. Les braves peuvent gravir les 235 marches menant au sommet pour admirer le panorama sur le champ de bataille et la rivière Niagara. Tous peuvent profiter des aménagements du parc magnifiquement situé sur les escarpements de la Niagara.
15:01 - 25.4 km / 31 minut - 15:33
Dzień 6
9:00 - 8.1 km / 10 minut - 9:11
La bataille de Chippawa s'est déroulée le 5 juillet 1814 et s'est soldée par une victoire américaine. Le champ de bataille est l'un des mieux préservés des sites de la guerre de 1812 et ressemble beaucoup à ce qu'il devait être à cette époque. La bataille causa de lourdes pertes aux deux camps et plus de 700 hommes sont enterrés sur les lieux.
10:11 - 24.7 km / 28 minut - 10:40